Les-Reflexions-de-Mayoke

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consommation et mensonges, cheval or not cheval ?

Par Mayoke  le 17 Février 2013

Encore des mensonges et nous, consommateurs, payons déjà la facture de lourds mensonges, de magouilleurs, tricheurs. Sur chaque maillon d'une longue chaîne s'accrochent des traders malhonnêtes, des producteurs d'animaux tricheurs, des marchands cupides, des commerciaux menteurs, des députés européens hypocritement stupéfaits, des animaux victimes et vous et moi en équilibre sur le dernier maillon de la chaîne, acheteurs trompés.

Acheter et consommer de la viande de cheval est une affaire de goût, cela est banal, c'est culturel, c'est inscrit dans l'histoire familiale, certains mangent du cheval pour ses qualités gustatives, d'autres mangent du boeuf, on mange de l'autruche, du serpent, j'arrêterai là la liste des viandes consommables.

Ce qui est inadmissible, c'est la tromperie sur la marchandise. Il nous est ôté le droit élémentaire de décider de ce que l'on veut avoir dans son assiette, il y a tromperie sur la marchandise, sa provenance, ses qualités gustatives car il existe une filière de gens peu ou pas scrupuleux qui s'enrichissent sur notre dos.

En même temps que ce scandale alimentaire surgit, on nous ressert en plat principal si je puis dire, les farines animales qui seront de nouveau utilisées pour nourrir les poissons d'élevage. Devons-nous encore avoir très peur pour notre santé ? Je pense que oui.

13 pays européens sont actuellement concernés par les fausses étiquettes ; une vaste enquête va concerner les 27 pays européens. Un trader néerlandais est fortement soupçonné, Chypre, Roumanie et autres responsables comme des français. Codes falsifiés, des provenances détournées et au bout le consommateur désabusé. Est-il déjà normal qu'il y ait tellement de relais avant que l'achat soit dans notre assiette ?

Je m'étonne néanmoins que nos chers députés, tous pays confondus, payés trop chers pour pondre des textes stupides, complices de gaspillages énormes, simulent avec tant de fougue leur étonnement catastrophé. L'Europe à 15 pays était si difficilement gérable, à 27, c'est le pire des scénariis actuellement. Et les palabres qui s'enchaînent, un jour à Bruxelles, un jour à Strasbourg, (ça aussi, il faudra en parler) ne sont que perte de temps et d'argent, de notre argent, eh oui, Mesdames-Messieurs. Quelques femmes et hommes politiques vont décider de mesures à prendre mais pas pour nous sauver d'un empoisonnement alimentaire, mais pour être sauvés eux-mêmes d'éventuelles poursuites pour n'avoir pas anticipé la triche. Mais il est vrai que nos dirigeants si chers payés ne sont jamais au courant de ce qui se passe, n'est-ce pas ?



13/06/2013
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