La Grèce
Par Mayoke le 20 Novembre 2012
Nous sommes tous coupables.
La Grèce brûle mais personne ne veut le croire !
Pire encore, l'Allemagne parle de faire des économies mais dépense l'argent sans compter.
A Bruxelles, on dit que la Grèce est un petit problème. La partie de poker à Bruxelles a commencé
afin de savoir qui paiera les frais du sauvetage de la Grèce. De plus en plus de questions se posent sur la responsabilité de chacun et de savoir si on est encore sur le bon chemin. Ce n'est pas un secret, la Grèce est en faillite depuis longtemps : s'il n'y avait pas les aides de la Banque Centrale Européenne, du FMI, et les garanties à hauteur de centaines de Milliards d'euros et toutes les promesses de ne pas laisser tomber la Grèce, celle-ci aurait disparu depuis au moins deux ans.
Des dirigeants de pays démocratiques européens dépensent des Milliards d'euros provenant des impôts de leurs concitoyens et le résultat est incertain. Pour tout le monde, la Grèce a encore besoin de notre argent sur des décennies encore. La Grèce arrive toujours à trouver des Milliards d'euros sur le marché international afin de payer ses fonctionnaires. Les Grecs sont reconnus comme étant des dépenseurs de finances publiques et leurs petits-enfants ne pourront jamais rembourser les créanciers. Nous sommes tous Grecs aujourd'hui, nous, nos familles, nos entreprises ; nous travaillons tous pour payer les dettes de la Grèce.
Si on voit les fonctionnaires de Bruxelles assis derrière leurs bureaux prendre des décisions sur la longueur et l'incurvation des cornichons à vendre aux consommateurs et décider de quelles ampoules écologiques nous devons acheter, nous ne pouvons sauver le monde !
L'eurogroupe devrait réfléchir si nous ne devrions pas payer un salaire à chaque fonctionnaire, des retraites et l'aide sociale à chaque Grec car cela coûterait moins cher que de donner des crédits à la Grèce. La Troïka dit à voix basse que les réformes réalisées depuis 2 ans et demi sont plus que décevantes. Christine Lagarde à la tête du FMI a dit clairement aux Grecs : »Aidez-vous enfin vous-mêmes et payez vos impôts ! » ce qui a été très mal pris par les Grecs !
La liste de noms de plus de 2000 Grecs ayant sorti à l'étranger leurs biens a disparu, subtilisée par le gouvernement ; un journaliste Grec qui s'était trouvé en possession de cette liste a été arrêté et inculpé. Les riches Grecs sortent plus de 50 Milliards de leur pays, largement assez pour régler eux-mêmes les problèmes de leur pays. La Troïka a imposé à la Grèce une administration fiscale informatisée mais ce projet financé par l'Allemagne à hauteur de 5 Millions d'euros se heurte à la résistance des fonctionnaires fiscaux. Avant, les impôts étaient payés en espèce ce qui a ouvert la porte à la corruption. Malgré l'effacement de plus de 100 Milliards de dettes grecques, la Grèce a réussi à accumuler en même temps 344, 7 Milliards d'euros de nouvelles dettes. Madame Lagarde a reconnu de manière non officielle que les Grecs sont incapable de réduire le montant de ces dettes.
Une prolongation de leurs dettes sur 2 ans coûterait à l'Allemagne et à la France 32 Milliards d'euros de plus. Le problème est que la Grèce ne tient pas ses engagements car elle sait que l'Europe veut la sauver à tout prix. Tout le monde a compris que c'est une folie mais personne ne veut admettre ses torts à garder la Grèce dans l'Europe.
