Victimes de racisme
Par Mayoke le 9 Juin 2013
Nous qui sommes des femmes et des hommes au visage blanc, savons-nous à qui nous adresser lorsque nous sommes victimes de racisme ?
Je suis persuadée que vous ne le savez pas et en ce qui me concerne, c'était la même chose ! Mais je me suis soignée !!
Liberté, égalité, fraternité, c'est ce que nous lisions sur les anciens francs, rappelez-vous la pièce de 5 francs.
Je me suis éloignée de la religion catholique, et je ne revendique aucune autre religion. Ma religion consiste à respecter la liberté des autres, je pense qu'il faut une égalité des chances pour les français, dans l'éducation, dans la vie sociale, le travail, du travail pour tout le monde et au jour d'aujourd'hui, cela est menacé malheureusement ; de la fraternité, oui, je suis la soeur des gens qui respectent mon pays, les valeurs de mon pays, les traditions et les coutumes de mon pays.
A l'heure actuelle, si des français blancs constatent que nos droits et libertés fondamentaux sont bafoués, ils vont être traités de racistes alors même que les droits les plus légitimes de ces français ont été bafoués lors d'actes de racisme. C'est assez folklorique n'est-ce pas ?
Les grands mot sont balancés : accueil, toit, nourriture, argent, apprendre les mots sinonymes d'intégration, alors même que dès le départ, il n'est pas prévu de s'intégrer dans le pays d'accueil mais au contraire, il ne s'agirait que de le squatter et de le déposséder de son âme, et de le vider en vidant tout d'abord les caisses, en prenant d'assaut la manne sociale. C'est ce dont se plaignent les français et les prélèvements sociaux augmentés sont le reflet de ce que notre société est en train de perdre : une sécurité sociale pour les cotisants. Et l'inquiétude latente rappelle que notre société est victime de la politique de terre d'accueil menée depuis des années sans une réelle prise de conscience des énormes difficultés qui surgissent à l'heure actuelle : la montée du chômage, des droits sociaux qui s'effilochent, pénurie de logements sociaux et des familles qui affluent de tous pays, alors même que des français de souche attendent depuis des années un logement social décent. C'est une constatation amère et ce qui rend les choses difficilement acceptables pour les français, c'est le coût des chambres d'hôtel attribuées aux populations déplacées alors même que ce sont les impôts des français qui contribuent à cette installation discutable pour l'ensemble des personnes concernées.
Ces gens qui s'installent en demandant ou réclamant notre hospitalité expriment-ils par leur façon d'être, leurs attitudes, que nous avons tort de les accueillir? Dans leur grande majorité, ils nous font comprendre que nous devons leur donner notre place de la liberté, notre démocratie si vaillament défendue lors de différents conflits.
Vous êtes jeunes, vous êtes forts, vous faites des enfants, beaucoup d'enfants, allez-les élever dans le pays dont vous venez, prenez-vous tous par la main et vous serez étonnés des grandes choses que vous ferez dans votre pays d'origine. Et surtout gardez vos prêches religieux pour vos adeptes et cultivez vos cultes dans des lieux que vous aurez construits avec votre argent sur des terres ancestrales. Soyez heureux chez vous, et si vous venez en France, ayez le souci de ne venir qu'avec une petite valise remplie de bonne volonté et de tolérance envers un pays fier de ses racines. Et lorsque vous rentrerez chez vous, unissez-vos forces afin de bâtir un pays rempli d'usines, un agriculture adaptée aux besoins de chacun, des écoles pour les filles et les garçons, des droits sociaux pour chaque famille.
La France, terre d'accueil, c'est un mythe aujourd'hui. La France n'est pas un pays riche, c'est un pays endetté. L'Europe a pollué les relations entre pays, les représentants européens n'ont pas su gérer cette Europe élargie et les difficultés économiques engendrent un ras-le-bol général théâtralement entretenu par nos hommes politiques sur fond de polémiques. Et ils se renvoient la balle des thèmes racistes en se défendant hypocritement d'être racistes ou assimilés racistes.
Sommes-nous tous racistes, non, je ne le pense pas mais des cultures, des religions traditionnellement différentes depuis des millénaires, des schémas éducatifs contrastés, appellent à des formes de rejets undudictables bâtis sur des individualités propres à l'être humain.
