Les-Reflexions-de-Mayoke

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Le deuil

Par Mayoke  le 23 Janvier 2013

J'ai évoqué dans des articles précédents le sujet du deuil, en particulier le deuil de mes parents.

Leur fin de vie a été marquée pour chacun par de grosses souffrances physiques dûes à leur maladie respective, et les souffrances psychologiques dont ils ont souffert aussi m'ont bouleversée.

Ils se rendaient compte tous deux de ce qui leur arrivait, ils devaient combattre la maladie qui les frappait et se battre contre la déchéance physique, leurs forces perdues, le moral au plus bas ; et ne plus pouvoir rester dans leur maison qui devenait inhospitalière et froide dans ce conteste de maladies graves était aussi une des conséquences de ce contre quoi ils luttaient.

Comment ne pas les bouleverser alors même qu'il n'y a pas d'autre possibilité qu'une longue hospitalisation, des soins appropriés, un accompagnement journalier par un personnel habitué à prendre soin de malades fragiles et fatigués.

Il va sans dire que la présence familiale est essentielle : des visites régulières, des petites attentions, un repas pris ensemble, faire la lecture, apporter des objets de la maison familiale, feuilleter les albums photos, leur mariage, leur voyage de noces et tous les deux sur leur vespa en train de sourire, ensuite nous, leurs quatre enfants, et les années qui passent. Les petits-enfants, les arrière-petits-enfants. Les gros soucis les ont parfois éloigné l'un de l'autre et les moments de joie les ont rapproché. Ce fût leur vie, et ce fût la nôtre à nous leurs quatre enfants. Ils nous ont aimé et nous les avons aimé.

Il faut apprendre à vivre sans eux. Et il ne se passe pas un seul jour sans que je pense à eux. Ils sont en moi, présents dans mon coeur, c'est un réconfort et en même temps c'est douloureux. Ils me manquent tellement.



13/06/2013
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